Serge Collombat est poète sonore,

il joue avec les mots comme il joue avec

les sons, et cela rebondit, au coeur des maisons, en prémisse à la soirée de vernissage.

Loin dans le calme d’un azur éthéré

Isabelle BAECKEROOT

Dans mon travail avec le verre*, je me sers de la transparence du verre où les miettes, les bulles, les couleurs vont faire parler les surfaces et lesprofondeurs. Qu’il s’agisse de l’eau ou de l’air, de la lumière ou de l’ombre qui joue à créer des formes familières, je tente d’illustrer un accord entre visible et invisible.

Johannes BRAIG

Johannes Braig a fait ses études aux Beaux-Arts de Berlin chez Leiko Ikemura et à l’Ecole des Beaux-Arts de

Paris dans l’atelier d’Annette Messager. Il est ensuite étudiant de maitrise de Leiko Ikemura. Pendant ses

études, il s’intéresse au constructivisme de Kasimir Malevitch. Sa réflexion artistique oscille entre figuration et

abstraction. Il vit et travaille à Stuttgart, en Allemagne.

Cros est un petit homme qui cherche à faire plus grand que lui.Il chemine d’un pas en apparence tranquille mais dont il veut se dépasser. Ilvoudrait voir plus loin que l’horizon plus haut dans les étoiles ,pour cela il est toujours sur la pointe des pieds. Son travail nait souvent dans l’enfer des charbons ardents à coups de marteau.Il improvise sur l’enclume à la masse et sa musique s’échappe comme les heures des pendules.

« La recherche de mes racines, de mes souvenirs d’enfance, et de ce j’éprouvais dans la contemplation des arbres auprès desquels j’ai grandi, m’a menée vers d’autres créations. Très jeune, j’ai été touche par leur grâce majestueuse, leur puissant silence accueillant, ils m’ont marqué auplus profond. Je me sentais comme étranger à un monde plus vaste, dominé par des êtres anciens, témoins de nos vies frénétiques.

Leur bienveillance, l’élégance de leur patience à notre égard m’interpelle encore.

Manuela Paul-Cavallier est créatrice de reflets d’or à Saint-Jorioz. Sa créativité est le fruit de 35 annéesprofessionnelles, dont 10 ans à Florence, en premier temps restauratrice de bois doré, et habilitée par les MuséesNationaux. Aujourd’hui elle crée avec les savoirs faire ancestraux des reflets d’or et des œuvres dans un esprit contemporain. En 2014, elle est la première lauréate Métiers d’art de l’Institut Français soutenu par la fondation Bettencourt-Schueller, à la Villa Kujoyama de Kyoto. En 2015 elle expose à Kyoto pour « Nuit Blanche , où elle est labélisée RIMPA par les japonais. En 2017, Yves Saint Laurent Beauté lui a de nouveau confié le flacon OPIUM pour une série limitée et numérotée. En 2018-19 elle crée les œuvres monumentales pour l’Hôtel-Dieu de Lyon.

Depuis l’enfance le besoin de créer m’habite. Le textile m’ouvre une voie d’expression à travers la création de vêtements, de chapeaux puis ma pratique a évolué vers des volumes plus abstraits. Je métamorphose des tissus voués au rebut par une technique de bandes que j’assemble élaborant des formes minérales et oniriques évoquant coraux, coquillages, nids…

« Je présente ici une série de paysages nocturne intitulée « Nuits dans les Bauges », réalisée dans le massif desBauges en Savoie. A travers le parc j’ai recherché des lieux protégés de la pollution lumineuse pour mettre en avant la qualité du ciel Baujus et le spectacle que nous offre les étoiles. Les prises de vue ont été réalisées depuis des sommets ou au pieds des alpages qui caractérisent ce massif. »

Isabelle ROSAZ

Diplômée de l’école des Beaux-arts de Marseille, elle s’installe en Savoie pour exercer le métier de restauratriced’œuvre d’art. Depuis les années 2010, elle fait choix de participer à des expositions pour lesquelles elle dessine aux dimensions et esprit des lieux. La technique utilisée du dessin à la mine graphite a été choisi pour sa rapidité et simplicité d’exécution. Crayons et gommes s’alternent pour déposer ou ôter ce qui s’entrevoie entre le blanc et lenoir.

Didier VILLETTE est auteur photographe. Il était auparavant, durant son activité professionnelle, fortement investidans le secteur de la formation aux métiers de la photographie. Il développe un travail photographique autour de la nature, des paysages et de l’architecture. Retrouvez ses photographies énigmatiques de sa série « Flowers » lors denos Apartés 2022.

Les vagabondantes photographiques sont des marches en conscience où l’acuité de ce qui nous entoure, de l’infini petit à l’infiniment grand, permet La captation d’un sujet impermanent qui, en un « cliquement » de doigts, glisse dans la permanence. La prise de vue se fait alors prise devie, l’évanescence de l’instant présent n’échappe pas à la fulgurance de l’œil en quête d’émerveillements. Les images sont ces fragments de vieoubliées , invisibles meme parfois, et qui mis en lumière par des cadrages serrés, rapprochés, décalés traduisent une grâce insoupçonnée. L’expression intuitive de celle-ci sera parfois figurative, parfois abstraite au gré des inspirations… et des respirations.

Pour créer, je m’inspire de mon environnement, quoi de plus naturel, j’habite au bord du lac d’ Annecy. Pour moi, lanature est texture, un écrin où se cachent des bijoux, invisibles aux regards distraits; je les imagine dans les roches, les ondulations de l’eau. En tant que verrier au chalumeau et joaillière, j’aime marier l’éclat pur du verre et la douceur docile de l’argent »J’intègre mes plus grosses perles dans des sculptures constituées de blocs d’ardoise.

Tout commence dans l’abstraction. Dans la peinture, se laisser toucher par la beauté plastique et sensuelle d’une forme, tâche, empreinte, texture, couleur.Dans le geste de peindre, éprouver l’harmonie, le mouvement, le rythme, le dialogue, la poésie des formes et des espaces. Ensuite les peintures prennent corps. Elles deviennent objets, sculptures selon les projets.